Dans sa définition classique, l’autogestion est le fait, pour un groupe d’individus ou une structure considérée, de prendre les décisions concernant ce groupe ou cette structure par l’ensemble des personnes qui en sont membres :
Au delà de la théorie, il y a, près de vous, des sociétés coopératives, des régies de quartier, des entreprises remises en route et gérées par les salariés, la démocratie dans les luttes, des conseils de quartiers, des expérimentations pédagogiques dans l’éducation populaire, des occupations d’immeubles vides, etc. Les exemples de sa mise en pratique, pour certains très réussis, ne manquent pas.
Et sur internet il y a, notamment, TheChangeBook.
Depuis la création du réseau en août 2012, nous poursuivons l’idée d'un espace démocratique géré entièrement par ses membres, expert(e)s ou pas. Notre démarche vise à taper du poing dans la toile ou, par simple curiosité, à voir ce que nous pourrions en tirer. Aussi, la démocratie et l'autogestion sont constamment au centre de nos recherches, tant sur les règles de fonctionnement que sur la gestion technique du réseau. C'est pourquoi, depuis le début, nous posons les bases d'un tel système, proposant sans cesse des idées visant à l'expérimenter, à l'améliorer, puis nous en débattons pour engager un processus opérationnel lorsque l'idée est collectivement retenue. Chacune de ces pistes a participé à faire de TCB ce qu'il est aujourd'hui, et ce qu'il deviendra demain grâce à l'implication du plus grand nombre des membres du réseau.
Pour étendre la démocratie directe sur la sphère numérique, force de notre engagement, nous nous sommes fixés des objectifs et promouvons des valeurs :